SUMMIT MONT BLANC

Recherche de microplastiques sur les pentes du Mont-Blanc (glacier des Bossons et sommet)

L’objectif du projet est de mieux connaitre l’intensité du transfert atmosphérique de microplastiques sur le massif du Mont-Blanc, plus particulièrement au niveau du glacier des Bossons, et de déterminer ainsi un gradient vertical des concentrations présentes à la surface du manteau neigeux.

HISTORIQUE

Le 03 août 1787, De Saussure, physicien, géologue et naturaliste genevois, atteint le sommet du Mont-Blanc.

À l’occasion de cette ascension, il procède au calcul de l’altitude du sommet et effectue aussi de nombreuses autres mesures, dont celle du point d’ébullition de l’eau en altitude.

Plus de 200 ans, le Mont-Blanc, sommet emblématique, suscite toujours l’intérêt de la communauté scientifique. Le projet Clean Mont-Blanc, initié en 2021, s’inspire des exploits de ces pionniers et cherche, au travers de campagne de prélèvements de microplastiques sur ce massif, à déterminer l’impact des activités de l’homme sur l’environnement.

Les microplastiques déposés par voie atmosphérique sont omniprésents dans notre environnement.
Mais qu’en est-il sur le toit de l’Europe dans le massif du Mont-Blanc ? Les études réalisées dans le cadre de nos projets sur ces sites emblématiques, éloignés des sources de pollution, permettent à la communauté scientifique de mieux comprendre les mécanismes de transfert et d’accumulation des polluants dans les écosystèmes.


Le massif du Mont-Blanc, avec ses 28 sommets de plus de 4000 m, constitue en effet un site privilégié d’étude de la pollution plastique véhiculée par l’atmosphère.

L’objectif du projet est de mieux connaitre l’intensité du transfert atmosphérique de microplastiques sur le massif du Mont-Blanc, plus particulièrement au niveau du glacier des Bossons.
Différents prélèvements seront réalisés entre le glacier des Bossons et le sommet du Mont-Blanc.

La caractéristique physique de ce glacier (28° de pente moyenne, élévation de 1 420 à 4 807 m sur 7.3 km) constitue un terrain d’étude idéal pour déterminer un gradient vertical des concentrations présentes à la surface du manteau neigeux.

INTERETS POUR LE TERRITOIRE

Compléter les connaissances scientifiques concernant l’eau de fonte des glaciers.
 

Partenaires

Le projet est financé par de nombreux partenaires et soutenu par une multitude d’acteurs locaux.